Aujourd’hui j’aimerais vous partager une partie de la séance de Philippe.
Il se réveille dans un lit à baldaquin, dans une grande chambre. Il entend les bruits du matin, de nombreuses personnes qui s’affairent dans les pièces voisines.
Il porte une chemise blanche et a les cheveux et la barbe longs.
Plusieurs personnes rentrent dans la chambre et lui amènent de quoi manger, ils l’appellent Monseigneur. Les personnes ressortent de la chambre et le laisse manger en silence. Quand je lui demande comment il s’appelle il me répond Henri II.
Il m’explique qu’il doit gérer des questions compliquées, des affaires d’Etat, il a des conseillers près de lui mais il n’est pas dupe et il sait bien que chacun cherche à le manipuler.
Il m’explique que même s’il est Roi, il n’a pas vraiment le pouvoir et il se sent seul. Sa plus grande crainte est de ne pas prendre les bonnes décisions, de ne pas prendre les décisions utiles pour le peuple.
Il voit ensuite le jour de son mariage. Il se marie avec une femme qu’il n’a pas choisi et qu’il n’aime pas, ce n’est pas un jour heureux. C’est un mariage d’Etat et lui aurait aimé connaitre le grand amour. Il est obligé de faire semblant.
Il termine sa vie assez tôt, il se voit allongé sur son lit. Quand je lui demande ce qu’il lui est arrivé, il m’explique qu’il a un problème à l’œil, il a reçu un éclat de lance dans l’œil et il va mourir de cette façon.
Ni moi, ni Philippe n’étant férus d’histoire, nous avons bien évidemment fait des recherches sur Henri II et avons découvert que chaque détail était vrai.
Ce type d’expérience permet d’apporter des « preuves » un peu plus palpables aux personnes qui pourraient douter. Je suis ravie d’avoir pu l’accompagner dans ce magnifique voyage.
